dimanche 12 septembre 2010

Tout me revient

Je suis sur le point d'aller me coucher mais impossible de me mettre les idées au clair... Tout se mélange, comme d'habitude. Je voudrais vous raconter tellement de choses, j'ai jamais le temps et puis en plus je sais très bien que si j'écris trop, vous ne lirez pas. Eh oui sales petits flemmards !
Le lycée a repris, certaines choses, habitudes ou personnes ne changent pas d'année en année. On retrouve les mêmes galères de rentrée, les mêmes rêgles et les mêmes trucs barbants... Et puis cette actualité qui nous pourris ! On accepte plus personnes, on ne comprend plus personnes, notre pays se referme sur lui-même. Chaque jour je suis prête à me battre, mais dès que j'arrive devant cette montagne que je devrais déplacer, je baisse les bras. Je crois que je suis admise dans le même clan que tous ces français qui acquiessent pour éviter de se battre, de se confronter à notre dure réalité ! Nous sommes cette jeunesse, le Vent frais qui vous souffle dans le coup et vous susurre "Je suis là, on est là, repose toi, on prend le relais et on réussiras à le relever ce putain de monde, à la force de notre courage et de notre fraternité."
Comme je l'ai dit à Lali, la vie c'est comme un grand Baleti, on danse, on tourne, il y a des danses où on se rassemble tous, puis des danses plus intimes, à deux. On change de partenaires. Certains respectent les façons de danser à la règle, d'autre le font comme ils le sentent. Certains aiment être dirigés, d'autres préfèrent mener la danse, mais on a tous notre façon de danser propre à nous... On a chacun notre style de danse.
Ce soir je me souviens de mon premier cavalier, celui qui m'a emmené pour la première fois. Je ne veux plus le retrouver, je me souviens juste de cette sensation de valse, celle qui nous donne l'impresion de voler. A ce moment, je ne pensais qu'à lui, je le laissais me diriger. Jusqu'au jour ou la danse s'est arrétée et qu'il a fallu changer de cavalier, au début, je ne voulais plus le quitter, j'ai bien redanser une ou deux danses avec lui depuis, mais ce n'était plus la même chose, il était absent... Puis j'ai absolument voulu le remplacer, par d'autres personnes. Ca a été impossible. C'était pas que je voulais l'oublier, que j'étais attachée qu'à lui, seulement que lorsque l'on est habituée à une façon d'être dirigée, il est difficile de chanson de partenaire... Depuis j'attend qu'on m'invite à nouveau à danser, qu'on me prenne par la main pour m'amener planer. Je ne suis plus pressée, mais je ne suis pas prête à l'attendre comme les femmes de marins sont capables d'attendre leurs maris...
Namasté.
Sasha.